● Les puits
Puit N°3
Puit BRISSAC
Puit ARBOUSSET

Le puits de l'Arbousset est foncé en 1879 à 4 m de diamètre avec une profondeur de 250 m. Il sert à l'extraction jusqu'en 1939. Le puits Pisani reprend à cette date le champ d'exploitation de l'Arbousset grâce à une bowette reliant les deux puits. Le chevalement est du type hangar comme le puits de Robiac avec de larges baies ouvertes sur les flancs.
La salle des machines est située à l'arrière, collée au bâtiment du puits. Le 8 mars 1900 se produit une dégagement instantané faisant 16 morts. L'exploitation cesse en 1959. Les installions sont détruites en 1973 mise à part la salle des machines encore présente en 2014.
Puit CASTELNAU
Puit CHALMETON
Puit CENTRAL
Puit CESOUS

Puit DESCOUR
Puit DESTIVAL

HISTORIQUE
C'est la Compagnie des Houillères de ROCHEBELLE qui dirigea le creusement entre 1938 et 1942, puis finalement, en 1950, la mise en service, afin d'exploiter le gisement de DRULHES, estimé à 120 millions de tonnes de charbon anthracite, en 35 couches sur environ 40m d'épaisseur.
CARACTERISTIQUES
Particularité de ce puit de la derniére génération, une tour de 67m, en béton armé, sert de chevallement, dont la partie supérieure contient la machine d'extraction SACM de 1949, avec ses 2 moteurs à Courant Continu de 1.225CV, le groupe convertisseur étant aux pieds, permettant le transport de 250t/h par une vitesse maximale de 43,5tr/mn des poulies KOEPE, d'un diametre de 7m, soit environ 16m/s. L'arbre du moteur, d'un diamétre de 70cm, pesait 25t.
Le puit, où circulait 2 cages (3,20x2,10x10,60 soit 40 hommes plus SKIP 9t), était entierement maconné sur son diamètre de 6m, mais avait été limitée à 822m (au lieu de 1.000m, suite à des problémes d'eau), et desservait 2 recettes à -185m (pour les divisions FONTANES et SAINT-MARTIN), et à -600m (pour le gisement de DRULHES).
Puit FAMEL
PuitS FONTAINE 1

Le fonçage remonte à 1883 à la Trouche. Il a été foncé pour assurer la ventilation et l'exploitation des quartiers de Levade, Trescol et Ricard. Situé à 10 m d'un ancien foyer d'aérage, il est muni d'un chevalement en maçonnerie, d'un ventilateur aspirant et d'un machine d'extraction. En 1927, de nouveaux ventilateurs équipent le site pour assurer l'aérage de La fontaine 2. Ce sont deux ventilateurs Monnet et Moyne fabriqués par Fournier et et Mouillon (0.7*2,1*1 m, 192 et 150 tours, 30 m3/min, moteur diesel supplémentaire de type Alster Thomson Houston). Le siège ferme en 1962. Le bâtiment des ventilateurs reste longtemps debout mais il semble ne rien rester sur le site.
PuitS FONTAINE 2

Il est foncé en 1891 avec un diamètre elliptique de 5m*4 m et une profondeur de 449 m. Il est équipé de deux chevalements (30 m) et deux machines d'extraction installées perpendiculairement. Le puits permettait de faire circuler quatre berlines. 3 recettes sont établies : 95 m (liaison avec la galerie Saint Barbe), 323 m (liaison avec le puits 1, Roux et Trescol) et 437 m.
A 28 m un travers-banc permettait de faire sortir le charbon à flanc de montagne. Le charbon était alors envoyé au lavoir de Trescol. En 1935, le siège est modernisé : machine Venot-Peslin de 655 Ch, 4 berlines de 600 L, compresseur Ingersoll puis Bellis Morcom de 520 Ch. Les deux chevalements disparaissent au profit d'un seul ainsi qu'une seule machine d'extraction électrique. Le siège fonctionne jusqu'en 1962. Il reste deux bâtiments sur le site : la salle des machines et la station de transformation.
Puit FONTANE

HISTORIQUE
Appartenant à la Compagnie des Mines de ROCHEBELLE, il a été creusé entre 1874 et 1878, puis modernisé en 1929 avec l'électricité.
Un atelier de lavage, le criblage et une usine d'agglomération, étaient situés juste à coté.
CARACTERISTIQUES
Profond de 411m, pour un diamètre de 4,30m, il permettait une extraction de 700t par jour.
Puit FONTANE 2

HISTORIQUE
Creusé en 1891, la premiére grande machine d'extraction électrique fonctionnera à LA FONTAINE en 1920
PuitS DU GOUFFRE

HISTORIQUE
Creusé entre 1848 et 1854, profond de 152 métres, subit, en 1896, un glissement de terrain de 5 Millions de m3 qui ensevelit le puits, et à partir de 1900, impose le creusement du nouveau puit, GOUFFRE N°2.
Le puits 1 est foncé en 1850 pour entrer en exploitation en 1855. Le puits a 152 m de profondeur pour un diamètre de 4 m. Les installations sont détruites en 1896 (sauf les écuries) à cause du glissement de terrain de la montagne du Gouffre. En 1953, le puits arrête son service. Il ne reste aucun vestige sur place.
Le puits 2 est foncé dans le village du Trescol à partir de 1900. Il est entre en exploitation en 1903. Approfondi en 1919, il atteint 741 m avec deux recettes à -245 et -465 m. La première machine d'extraction fonctionne à la vapeur. En 1935, une machine bicylindroconique avec un moteur de 113 Ch la remplace. Les cages sont à 2 étages : 1 berline de 600 L ou 14 hommes par étage. Deux ventilateurs Fournier équipent le site. En 1961 un nouveau ventilateur Fournier en provenance du puits des Oules 1 est mis en service ainsi qu'un groupe de 4 pompes Breguet à la recette moins -465. Le chevalement métallique en cornières et poutres à treillis est haut d'une vingtaine de mètres avec des molettes de 2 m de diamètre à 15,5 m de hauteur. Les nouveaux ventilateurs permettent au site d'être retour d'air pour le puits Ricard. Il ferme en 1985. Le chevalement est détruit en 1992. Il reste sûrement des bâtiments miniers sur le site.
Puit GRAND BAUME
Puit GRANGIER
Puit LAVAL 2
Puit GRANGIER
Puit MERCOIROL
PuitS DES OULES

Le puits des Oules 1 est foncé en 1890 à 256 m de profondeur. La première découverte du gisement est décevante, le puits est abandonné. En 1930, la reconnaissance des terrains révèle la richesse de ceux-ci. Le puits est ravalé à 563 m pour servir de retour d'air au puits Ricard à partir de 1967. A l'arrêt de l'exploitation le puits est en partie remblayé de -134 à 410. Il sert alors de retour d'air au puits Oules 2 après modernisation du chevalement. Il cesse toute activité en 1986.
Le puits des Oules 2 est foncé en 1947-1950. Le puits a 7 m de diamètre et 650 m de profondeur. Il possède deux compartiments. Les machines à poulie Koëpe proviennent du puits Sihol et du puits Brissac. 5 recettes sont aménagées : 124, -134,-226, -310 et -376 m. La recette au jour est à 224 m. L'exploitation est reprise par le puits Saint Florent jusqu'en 1974. Les installations sont totalement détruites en 2003 après la chute du chevalement en 1991.
Puit GRANGIER
Puit MALAGRA

Le puits du Malagra est foncé de 1901 à 1905. Il avait 4 m de diamètre et 850 m de profondeur. Il ne sera pas mis en exploitation car il n'a pas rencontré le houiller. C'est une avaleresse.
Puit MAS DIEU

Le puits du Mas-Dieu est foncé en 1903 à 213 m de profondeur. Il est remplacé en 1930 par le puits Laval 2.
Puit PANISSIERE
Puit PASINI

Puit PETASSAS

Le puits est foncé en 1888 pour exploiter le secteur de Champclauson. Il avait 181 m de profondeur pour un diamètre de 4 m. Le puits est fermé en 1933.
Puit RICARD

HISTORIQUE
En 1932 commence le creusement d'un grand puit d'extraction à RICARD pour atteindre un gisement d'anthracite profond, dont l'exploitation commence en 1935. Malheureusement ce gisement se montre très succeptible en dégagements de grisou et les espoirs mis en lui seront décus. L'incendie du puits dans la nuit du 02 au 03 Décembre 1938, avec 2 morts, nécéssite la reconstruction du chevalement. Puis un incendie dans les travaux du fonds en 1940, oblige à noyer les chantiers à partir du 24 Octobre 1940. La reprise de l'exploitation se fait en Janvier 1941.
CARACTERISTIQUES
Molettes d'un diamétre de 6,00m, entraxe 2,20m, (SOCIETE STEPHANOISE CONSTRUCTION METALLIQUE), sur plancher en béton armé, avant carré et recettes métalliques avec sécurités par poutres de ruptures munies de taquets de sécurité à corbeaux, évite molette (VENOT)actionnant un commutateur électrique.
Ossature du chevalement fournie par CONSTRUCTION MELALLIQUE ET ENTREPRISES, les anciens établissements DEROBERT de LYON.
Signalisation par systéme LE LAS, optique par tableau lumineux (110V) et téléphone à batterie centrale (24V).
Recettes au jour (+216) avec ponts mobiles, et au fond (-460).
Machine d'extraction (VENOT et CEM), avec moteur 1.200cv, Courant Continu 560V, couplage LEONARD à 38,3tr/mn, monté à gauche en bout d'arbre du tambour bicylindro-conique en deux parties, fixe et folle, avec bobine de réserve et de réglage,diametre variable de 3,90m à 6,10m.
Groupe convertisseur à moteur synchrone triphasé 5.000V et 750kVA à 1.000tr/mn, génératrice Courant Continu 570V et 900kW à 1.000tr/mn.
Recettes au jour (+216) avec ponts mobiles, et au fond (-460).
Machine d'extraction (VENOT et CEM), avec moteur 1.200cv, Courant Continu 560V, couplage LEONARD à 38,3tr/mn, monté à gauche en bout d'arbre du tambour bicylindro-conique en deux parties, fixe et folle, avec bobine de réserve et de réglage,diametre variable de 3,90m à 6,10m.
Groupe convertisseur à moteur synchrone triphasé 5.000V et 750kVA à 1.000tr/mn, génératrice Courant Continu 570V et 900kW à 1.000tr/mn.
Puit ROBIAC
Puit SERRE DES ANDATS
Puit SIHOL
Puit SAINT FLORENT
Puit SAINT JEAN 4
Puit SAINTE MARIE
Puit SAINT MARTIN 1&4
Puit SUD
Puit TROUCHE
Puit TRESCOL

Le fonçage du puits de 4 mètres de diamètre remonte à 1851. Il atteint 146 m de profondeur. Le chevalement d'origine est en bois complètement recouvert. Le chevalement du puits Gouffre 2, suite à sa modernisation, remplace le chevalement d'origine en 1920. Par la même occasion, une machine d'extraction électrique remplace la machine à vapeur utilisée jusqu'à présent. Le puits cesse toute activité en 1953. Il est remblayé en 1970.
Puit TUBEUF

e puits Tubeuf est foncé en 1764 ou 1776 selon les sources par François de Tubeuf sur la concession de Rochebelle. La Compagnie de Rochebelle devient propriétaire au 19 ème siècle de l'ensemble des sites de la concession. Ce puits a un diamètre de 3 m pour une profondeur de 50 m. Il est destiné à l'aérage des galeries existantes. Un manège à chevaux équipe le chevalement mais une machine à vapeur le remplace en 1830. Cette machine à vapeur de 25 Ch alimente les pompes à partir de 1816. En 1860, les installations sont complétées par un criblage-lavoir ainsi qu'une usine d'agglomération. Une centrale électrique est construite en 1890 puis rénovée en 1925. Le puits Tubeuf est en service jusqu'en 1910 puis sert à l'aérage des puits Sainte Marie et Descours. Les bâtiments en pierre sont détruits entre 1964 et 1969. Profondeur finale 98 m.
Puit VARIN
Puit VERRERIE

Le puits de la Verrerie est foncé en 1938 à 4,25 m de diamètre. Il entre en service en 1945 avec 155 m de profondeur. Le charbon remonte par le puits de Trescol. En 1953, le puits cesse son activité avec celui de Trescol. Il possède un chevalement métallique. En 1981, il est prévu de le détruire mais les mineurs en grève au puits Destival sursoient à cette échéance. Il tombera tout de même en 2000.